Délire

Vous pouvez prendre une série de mesures simples pour réduire et prévenir le risque de délire:

• Munissez-vous d'une liste entière des médicaments que vous prenez actuellement.
• Portez vos lunettes ou verres de contact, votre appareil auditif, vos prothèses dentaires...
• Demandez de l'aide à vos proches pour vous déplacer. Vos proches peuvent vous aider pendant leurs visites en répétant le lieu de séjour actuel, en déposant vos objets familiers à portée de main.
• Si vos proches constatent un changement de comportement, il est conseillé d'en faire part au personnel infirmier ou médical.

Le traitement symptomatique est interdisciplinaire. Des membres du personnel infirmier, médecins et kinésithérapeutes unissent leurs forces. Le traitement comprend : 

• La suppression du stimulus comme la douleur, la faim/soif ou la désorientation. 
• La mobilisation du patient. 
• En dernier recours, nous administrons des médicaments. 

Nous minimisons au maximum les facteurs environnementaux gênants. Des outils d’orientation comme des horloges, calendriers, lunettes ou appareils auditifs peuvent aider dans le traitement du délire. 

En cas de délire, la présence des membres de la famille est très bénéfique. Nous vous donnons quelques conseils pour soutenir le rétablissement de votre proche pendant votre visite. 

• Partenaire des soins : la présence de proches est importante parce qu’elle offre un peu de sécurité dans un environnement inconnu. Dans notre hôpital, chaque patient a la possibilité d’indiquer un partenaire des soins. Le partenaire des soins est enregistré dans le dossier et peut aussi être présent en dehors des heures de visite. S’il le souhaite, le partenaire des soins peut assumer quelques tâches comme l’accompagnement des repas, une présence lors du tour de salle du médecin. Plus d'infos sur le partenaire des soins

• La capacité à réagir étant réduite en cas de délire, nous conseillons de limiter le nombre de visiteurs par visite. 

• Contenu de la conversation : pour les patients victimes d’un délire, prendre une décision est très compliqué. Posez des questions fermées et simples auxquelles le patient peut répondre par un oui ou un non. 

• Dispositifs de communication : assurez-vous que le patient porte ses dispositifs de communication (lunettes, appareil auditif ou prothèse dentaire). Ils facilitent la communication et l’orientation. 

• Gérer les paroles anormales : ne prenez pas personnellement les paroles blessantes ou agressives. 

• Structurer les visites : votre simple présence peut déjà aider votre proche. En concertation avec le personnel infirmier, vous pourriez faire une promenade. Pourquoi ne pas regarder un livre illustré ensemble, écouter une chanson ou lire un livre ?