Le don d’organes et de tissus reste jusqu’à aujourd’hui un sujet tabou, parce qu’il est automatiquement associé à la fin de vie. Pourtant, il est d’une « importance vitale ».
En Belgique, le besoin est si grand que des personnes décèdent encore alors qu’elles sont dans l’attente d’un nouvel organe.
En principe, chaque Belge* est un donneur d’organe potentiel à moins qu’il n’y fasse officiellement opposition.
*Inscrit depuis minimum 6 mois au registre de la population
Le législateur belge a donc opté pour le principe de solidarité. En faisant un don d’organe, vous pouvez donner une deuxième chance à un grand nombre de personnes ou améliorer leur qualité de vie.
L’anonymat entre les familles du donneur et du receveur est toujours garanti afin d’éviter toute forme d’obligation.
Le don d’organe doit être réalisé dans le respect du corps de la personne décédée et de ses proches.
Le don d’organe ne peut engendrer aucun bénéfice financier.
Une fois la mort cérébrale établie, le personnel médical consulte le registre de la population pour voir si le patient a autorisé le don d’organe ou s’y est opposé. Si aucune information n’est disponible, le médecin demandera toujours à la famille ce que vous en pensiez. Il est donc important que vous discutiez du don d’organe avec votre cercle familial. Vous leur éviterez ainsi de prendre une décision difficile à un moment très émotionnel.
L’équipe médicale aura tout mis en place pour sauver le patient avant que l’on ait recours au don d’organe.
Le patient a subi des lésions cérébrales irréversibles (p. ex. hémorragie cérébrale importante après un accident de la route). Ce diagnostic est établi à l’hôpital par 3 médecins indépendants, sur base de plusieurs facteurs et examens cliniques. À ce moment-là, le patient est officiellement décédé.
Ces patients relèvent de la législation relative au don d’organe.
Toute possibilité de rétablissement raisonnable est exclue, et les médecins ont décidé que la poursuite du traitement est inutile (p. ex. insuffisance d’oxygène après réanimation). Un don d’organe peut éventuellement être envisagé après un arrêt cardiaque. Pour cette catégorie, une autorisation officielle est demandée à la famille.
Il s’agit ici du retrait d’organes chez des personnes vivantes. Le législateur exige que le donneur ait 18 ans (p. ex. père qui souhaite faire un don de rein à son enfant).
Après avoir été informé par le médecin des conséquences sociales, familiales, psychologiques et physiques du prélèvement, le donneur doit donner librement et en toute conscience son consentement écrit. Le prélèvement n’a lieu que dans des centres spécialisés.
Nous sommes un hôpital donneur local avec une équipe de coordination des dons multidisciplinaire qui collabore avec l’UZ Leuven. Le prélèvement d’organes a lieu dans notre hôpital, mais la transplantation a lieu à l’UZ Leuven ou dans un pays associé à Eurotransplant, un organisme reconnu par la loi qui coordonne toutes les greffes d’organe.
Après le prélèvement d’un organe, de nombreux critères (urgence, groupe sanguin, âge…) sont pris en compte pour attribuer l’organe à la bonne personne.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter un membre de notre équipe de coordination des dons, y compris en tant que proche d’un donneur.
Vous retrouverez plus d’informations sur ces sites web :
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