Le diagnostic « maladie de Parkinson » est souvent posé à l'aide de symptômes moteurs qui sont aussi les plus visibles. Le symptôme le plus important est la « bradykinésie », le fait d'effectuer des mouvements plus petits, plus lents. Il s'accompagne de symptômes de rigidité et/ou d'une forme typique de tremblements dans un bras ou une jambe. Ces tremblements sont particulièrement présents en état de repos (« tremblement de repos »).
Mais il y a aussi de nombreux symptômes non moteurs comme la constipation, les troubles du sommeil, la dépression et la perte d'odorat pouvant se présenter des années avant la manifestation des premiers symptômes moteurs. Chaque patient ne souffre pas forcément de tous ces symptômes.
D'autres symptômes sont :
- Hypomimie ;
- Expression moins manifeste ou moins claire ;
- Peau grasse (séborrhée) ;
- Vessie hyperactive ;
- Fatigue ;
- Perte de motivation ou apathie ;
- Problèmes de déglutition ;
- Problèmes de mémoire.
Les symptômes non moteurs sont moins souvent soulevés, car la personne atteinte de Parkinson ne fait pas toujours le lien avec la maladie. Il est toutefois utile d'en parler à votre neurologue. Dans de nombreux cas, des traitements sont disponibles.
Évolution
L'évolution de la maladie, son degré, le type et le nombre de symptômes peuvent être très différents d'un patient à un autre. Les symptômes moteurs comme la lenteur, la rigidité et les tremblements s'installent souvent d'un côté du corps pour se présenter, dans un deuxième temps, de l'autre côté du corps. Ultérieurement, ces symptômes se manifestent aussi à hauteur du thorax pouvant engendrer des anomalies posturales, des problèmes d'équilibre et des difficultés à marcher lorsque la personne atteinte de Parkinson veut faire un premier pas ou marche (« freezing »).