L’épaule gelée constitue la phase clinique finale d’une inflammation de la coiffe des rotateurs, une fine membrane qui sépare la cavité articulaire du reste des tissus dans l’épaule. La coiffe des rotateurs se situe contre l’os, les tendons et les muscles et se charge de nourrir le cartilage.
C’est une poche spacieuse qui permet à l’épaule de bouger amplement dans les trois dimensions. D’autre part, elle se charge également, avec le labrum, de stabiliser l’épaule. Parfois, cette membrane peut s’enflammer. La cause de cette inflammation n’est pas toujours claire. Il est toutefois certain que les diabétiques et les personnes atteintes de problèmes thyroïdiens sont nettement plus sensibles à ça.
Dans la phase initiale, les douleurs nocturnes croissantes, douleurs lors de mouvements en hauteur et derrière le dos et douleurs en cas de mouvements brusques vers le bas, un symptôme plus spécifique, sont typiques. Les symptômes en soi ne se différencient pratiquement pas d’un conflit, si ce n’est que la présence des douleurs fulgurantes.
Dans un deuxième temps, la mobilité et la souplesse de l’épaule commencent à décliner. Cela peut survenir des semaines voire des mois plus tard. Lors d’un examen clinique, le praticien constatera que la mobilité vers le haut, derrière le dos et en cas de d’exorotation est affaiblie comparée à l’autre épaule.
Dans un troisième temps, la limitation des mouvements se résorbe lentement et partiellement avec une douleur minimale. Non traitée, la période totale des trois phases peut durer deux ans.
La cause peut être double. Il y a certaines causes externes, telles qu’une fracture ou une opération. Quelques affections peuvent également donner une prédisposition à l’inflammation de la coiffe des rotateurs, le diabète, des troubles du thorax, la maladie de Parkinson, par exemple. Les affections à l’épaule peuvent également provoquer une inflammation de la coiffe des rotateurs. Chez certains patients, cependant, cette inflammation se produit sans raison quelconque.
L’épaule gelée est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes et surtout à l’âge de 40 à 60 ans.
L’objectif du traitement est de stopper l’inflammation et d’accroître la mobilité.
L’effet des anti-inflammatoires n’est pas satisfaisant. La kinésithérapie à elle seule n’est pas non plus satisfaisante.
Cette rééducation dure approximativement trois mois.
Lorsque le traitement non chirurgical échoue après une période de deux mois et que le handicap fonctionnel est important et accompagné de douleurs, une chirurgie visant à débloquer l’épaule est indiquée.
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