La coiffe des rotateurs (la « coiffe » représente l’ensemble des muscles qui enveloppe l’entière articulation) a une double fonction :
Les principaux symptômes d’une déchirure de la coiffe des rotateurs sont une douleur et/ou une perte de force. La douleur irradie vers le haut du bras et se fait souvent ressentir lors de mouvements ascendants de l’épaule. Elle peut également se manifester lors de mouvements extérieurs ou en direction du dos. Lorsque la déchirure est très importante et que les tendons sont déchirés dans leur quasi-totalité, ce sont généralement les mouvements extérieurs et ascendants qui ne peuvent plus être effectués avec la même force.
La douleur peut également se présenter le soir ou la nuit, lorsque vous vous allongez sur l’épaule.
Généralement, c’est le muscle supra-épineux qui déclenche les douleurs.
Sous l’acromion, le muscle supra-épineux ne bénéficie que d’un espace restreint dans lequel il peut glisser. Cela explique pourquoi il frotte contre l’acromion, et s’use et s’affaiblit sur sa partie supérieure. Parallèlement, une dégradation interne du tendon affaiblit à son tour l’ensemble, le rendant plus sensible aux lésions.
Sur le long terme, de petites déchirures peuvent apparaitre. Ces déchirures peuvent s’intensifier suite à une chute sur le bras ou une traction du bras.
Comme le tissu tendineux ne dispose que d’une faible quantité de vaisseaux sanguins et que l’usure se développe lentement, aucun saignement n’accompagne ces petites déchirures. Sans saignement, pas de caillot sanguin ni de tissu cicatriciel et donc pas de guérison.
Le muscle agissant comme un élastique qui écarte le tendon de l’os, le tendon ne reste pas situé à hauteur de son lieu d’insertion original.
La seule manière de réparer cette lésion est de refixer le tendon à son lieu d’insertion original.
Il n’est pas toujours nécessaire de rétablir une déchirure de la coiffe des rotateurs. Si la force et la mobilité sont encore convenables et si la douleur reste minime, nous pouvons éventuellement attendre.
Le traitement non chirurgical peut se composer :
d’infiltrations (maximum trois) ;
d’anti-inflammatoires ;
de la prévention du raidissement de l’épaule par des exercices et/ou une kinésithérapie.
Pour prévenir les symptômes, il faudra parfois apporter quelques adaptations dans les sphères professionnelle et privé. La personne devra s’abstenir le plus possible d’effectuer des mouvements ascendants, des mouvements dans la distance et des mouvements brusques.
Chez une personne active, une déchirure de la coiffe des rotateurs peut entrainer un handicap important lors des activités normales. Par ailleurs, le traitement non chirurgical n’apporte pas toujours de soulagement concluant à la douleur. Ces deux explications peuvent constituer une raison pour procéder à une suture de la coiffe des rotateurs.
Cette décision sera prise en concertation avec le spécialiste.
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